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Deux méthodes sont employées selon la texture :
Cheveux naturels importés d'Asie, spécialement de Chine
Cheveu de mohair, poil de chèvre en provenance d'Angleterre, de France ou des Etats-Unis.
Au départ, ce dernier est un boudin au métrage impressionnant qui va être peigné puis passé dans trois machines à coudre différentes spécialement mises au point par Monsieur BRAVOT senior Là, l'employée doit faire preuve d'agilité et d'expérience : il ne faut pas laisser de trou entre les cheveux et mieux vaut coudre serré.........
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Le cheveu naturel sera vaporisé de démêlant et roulé sur une tringle. Pour une perruque de mignonnette, la tringle sera réduite à ...un fil de fer, d'où l'extrême précision indispensable du geste. Une fois le cheveu sec, la tringle est enlevée; le cheveu, frisé, est remis sur une machine pour le monter sur une calotte et former la perruque. Enfin, il faut " ouvrir " les raies en les repassant. Dernière opération: la coiffure. Brossage vigoureux; puis l'employée prend un bâton, dont la grosseur varie en fonction de l'importance de la perruque, et enroule le cheveu avec une grande maîtrise ( assez fort sans trop toutefois afin d'éviter les ampoules... aux mains - c'est très spectaculaire ! ) pour former de belles anglaises qui sont ensuite laquées comme chez le coiffeur ! Le mohair étant plus court, la perruque sera plus longue à exécuter. Pas de frisure sur bâton mais sur bigoudis après avoir appliqué un produit spécial . Les bigoudis posés, il faut les laisser sécher en place puis les enlever et coiffer. Ces splendides perruques n'auront plus qu'à attendre un joli front...
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